Saturday, January 19, 2008

Friday, December 21, 2007

Qu'est-ce qui est réellement durable?

L'un des plus gros enjeux d'aujourd'hui, nous lui donnons le nom de développement durable. Ce que je vais dire semble évident, et ça l'est, mais je pense qu'on en n'a pas assez conscience. Pourquoi insiste-t-on tant sur les choses qui sont durables?

Nous savons tous que ce sont les choses les plus durables qui ont le plus de valeur. Ce qui est durable est à long terme, et donc nous affecte forcément plus que ce qui ne dure qu'un instant.
On vit toujours avec l'espoir d'un avenir où l'on s'épanouit, on a des rêves, des ambitions. On veut la stabilité, une famille, des amis fidèles, sur qui on peut compter. Mais nul ne sait combien de temps il vivra. Je ne veux pas être glauque, ce n'est pas mon but en écrivant ceci, mais tout le monde n'a pas la chance de vivre une longue vie. Certains même périssent avant d'avoir pu commencer à découvrir la vie. Si fragile, en un clin d'œil on peut la perdre. Pourtant nous la prenons pour acquis, parce que c'est notre espérance de vivre longtemps, d'avoir le temps d'accomplir nos projets. Je ne dis pas qu'il est futile d'entreprendre des projets, je dis seulement que peut-être qu'il faut aussi envisager ce que tout le monde se refuse d'envisager. N'est-il pas sage de faire le tour de toutes les possibilités avant de faire un choix qui peut être crucial? Peut-être que vous ne voyez pas de quoi je veux parler. Si c'est le cas, je vous invite à réfléchir sérieusement à ce que je vais dire maintenant.

La vie est si courte, plus pour certains, moins pour d'autres. On nait, on vit avec le temps qui est à notre disposition, en bonne ou moins bonne santé, plus ou moins d'obstacles, et on meure. Pourquoi? Quel sens doit-on donner à cette chose furtive et abstraite que l'on nomme vie?
Un monde si beau, si complexe tout autour de nous. Pensez aux marées, déterminées par la lune, pensez à ces animaux qui ressemblent à des branches, des feuilles, leur permettant ainsi d'échapper à leurs prédateurs... Pensez au fonctionnement du corps humain! Tout cela serait-il apparu par simple hasard? D'ailleurs le mot simple ne convient pas. Si c'était un hasard, il était forcément très complexe, et on a eu de la chance d'obtenir un univers que nous tentons de comprendre mais pour lequel tant de choses nous laissent encore perplexes!
Alors si on fait le bilan de ces deux points, nous sommes nés dans un monde d'une complexité et diversité étonnante... pour mourir un jour... tout ça par hasard?
Et si il y avait une personne à l'origine de la vie? Imaginez ce que cela impliquerait alors.
Oui, ça impliquerait beaucoup de choses.
Tout d'abord ça voudrait dire que nous avons été créés. Et non seulement ça, mais nous sommes là pour une raison. Et si nous existons pour une raison, serait-il logique que nous cessions d'exister complètement à notre mort?

Revenons à notre question initiale:

Qu'est-ce qui est réellement durable?
Pourquoi plaçons-nous tellement d'importance à ce qui est durable?


"Dieu fait toute chose belle en son temps.
Il a implanté au tréfonds de l'être humain le sens de l'éternité. Et pourtant, l'homme est incapable de saisir l'œœuvre que Dieu accomplit du commencement à la fin."
~Ecclésiaste 3. 11


A vous de tirer une conclusion...

Tuesday, December 18, 2007

Bourrage de crane? non... jamais!


Il est bien connu qu'il est interdit de faire du prosélytisme politique ou religieux dans le cadre de l'école. Il est donc interdit qu'un professeur parle de ses opinions politiques ou religieuses avec ses élèves. Nous serons tous de l'avis que c'est une bonne loi. Le problème c'est qu'en pratique c'est moins évident.

Je suis toujours effarée de voir le nombre de personnes qui sont convaincues que l'évolution/le Darwinisme à été scientifiquement prouvé. C'est faux. Pourquoi cette pensée est-elle aussi répandue? Rappelez-vous vos années d'école primaire... on vous a parlé de la naissance de l'univers (ça par contre, a été prouvé), et de l'apparition de formes de vie... On vous l'a présenté comme science. Je ne dis pas qu'on n'a pas le droit de y croire. Justement, on croit, mais on ne sait pas. Nuance, nuance.

Et donc de l'école primaire jusqu'au lycée on nous présente la théorie de l'évolution comme fait. Or, une théorie n'est pas un fait. Et il n'y a pas qu'en cours de sciences qu'on entend ça. Alors vous me direz quel rapport avec le religieux? Vous n'êtes pas sans savoir l'autre grande théorie sur les débuts de l'univers. Mais l'autre théorie on n'en parle pas, ou alors on la ridiculise.
Personnellement, je crois que tout a été créé par Dieu, et je crois qu'il a créé l'homme comme il est maintenant. Si vous me demandez d'expliquer plus sur cette croyance je serais heureuse de le faire, mais ce serait trop long pour le moment, et un peu hors sujet.

Si je vous exprime ma croyance personnelle, c'est pour que vous puissiez comprendre pourquoi j'ai été aussi choquée par ce que j'ai pu entendre.
Il y a quelques temps, j'étais en cours de philosophie, et là, devant toute la classe, le professeur a ouvertement et complètement ridiculisé ma foi. Elle ne croit évidemment pas en Dieu, et c'est son droit tout à fait légitime, à chacun ses croyances... Mais dévaloriser et ridiculiser les croyances des autres, lorsqu'en plus on est dans une position d'enseignant, c'est inacceptable.
Comment a-t-elle ridiculisé ma croyance? En présentant celle de Descartes, qui disait que le fait de posséder une pensée d'éternité prouvait bien qu'il y avait un être supérieur à l'origine de l'univers et tout être vivant qui y vit (Ecclesiaste 3.11: Dieu fait toute chose belle en son temps. Il a implanté au tréfonds de l'être humain le sens de l'éternité. Et pourtant, l'homme est incapable de saisir l'œœuvre que Dieu accomplit du commencement à la fin.) . Alors bien-sûr cette pensée est ridicule nous dit-elle en riant. Inutile de la noter...
Je l'ai notée quand même. C'était l'aboutissement de la pensée de notre grand philosophe français Descartes, pensée que nous avions prise en note soigneusement jusque-là, mais ne notons pas la fin, elle ne nous convient pas. N'y a-t-il pas une certaine incohérence?

De plus, ce même professeur de philosophie se permet de nous faire une critique du libéralisme économique, en l'accusant d'être hypocrite lorsqu'elle dit vouloir lutter contre le chômage, car ce serait son arme principale. (Pourquoi alors, les pays les plus libéraux ont un taux de chômage deux fois plus faible qu'en France?) Je ne dis pas que le libéralisme n'est pas critiquable... Mais peut-on se permettre de le critiquer ainsi dans le cadre des cours, sans critiquer les autres systèmes possibles? Juste une réflexion... d'autant plus que juste après, on nous demande d'acheter "L'idéologie Allemande" de K. Marx, et d'en faire une étude approfondie.

Suis-je la seule a ne pas trouver ça normal?

Friday, December 07, 2007

Sunday, October 14, 2007

pensées

On est dimanche soir et je devrais actuellement être en train de travailler. Mais le fait est que maintenant tout ce que j'ai envie de faire c'est écrire. Pendant la semaine il y a beaucoup de choses qui me traversent l'esprit, qui m'inspirent, me font réfléchir, mais je n'ai pas le temps de les noter. Je serais tentée de dire que rien n'est plus frustrant, mais si c'était la vérité, je ne pourrais plus jamais utiliser cette phrase que dans cette situation, et ça, c'est frustrant!
Bref, maintenant que j'ai finalement le temps pour me poser et repenser à toutes ces idées, tous ces projets, je me concentre... et rien ne me vient. Comme lorsque l'on se lève le matin et le rêve que l'on vient de faire nous glisse entre les mains, et disparait comme s'il n'avait jamais existé. Ou encore, comme lorsque l'on ferme les yeux pour reconstituer le visage de quelqu'un qui nous manque, et d'une manière étrange aucune image ne se forme... Encore maintenant je réfléchis à ces choses, mais je me souviens uniquement du fait qu'elles ont existé. Puis, j'essaie de repenser au contexte, qu'est ce qui s'est passé cette semaine pour provoquer cette réflexion... et soudain quelque chose me revient! En fin de compte il suffit de fouiller un peu... mais peut-être que ça veut aussi dire qu'il suffirait de mieux ranger ses idées...?
Quoi qu'il en soit, j'ai encore du pain sur la planche comme on le dit si bien. J'ai toute une panoplie de choses à dire, à écrire, tellement de choses à partager mais ces idées bouillent dans ma tête tout à la fois et je ne sais jamais par où commencer. Certains liront ceci et n'y verront aucun intérêt, je suppose que ça se comprend... ou alors ils me critiqueront simplement en disant que si je n'ai en fin de compte rien à dire, pourquoi prendre le temps d'écrire?
Ma réponse serait qu'écrire est un besoin vital, en tout cas pour moi. Qui saurait vivre sans jamais s'exprimer d'une manière ou d'une autre?

Par contre, si je voulais satisfaire ces gens qui souhaiteraient connaitre ce qui se passe dans ma tête, je leur exprimerait l'une de mes pensées de cette semaine, les questions que je me pose, les réponses éventuelles...

Juste l'autre jour par exemple, je pensais au fait qu'on peut se sentir brisé par la vie, comme si on avait tout raté, et même si on essaie de repartir sur la bonne voie, ou simplement de changer de voie... quelque part au fond de nous on se sent comme "irrécupérable". Pourquoi se sentirait-on brisé par la vie? La réponse varie pour chacun en fonction de sa situation présente, de son passé, qui influencent tous deux sa situation future. Quand on se trouve dans cette situation, on se compare toujours avec les autres, ont-ils aussi vécu ça? Comment s'en sont-ils sortis? Peut-être parce qu'on sait que les autres nous jugent et se comparent aussi avec nous! On a peut-être peur de ce qu'ils penseront de nous, surtout si eux ont su trouver une solution à leur problème, alors que l'issue semble introuvable pour nous. Mais alors je pense qu'il ne faut pas oublier que chacun est dans une situation unique. Bien-sûr on peut vivre des situations similaires, mais jamais identiques. Pourquoi? Tout simplement parce que l'on ne trouvera jamais deux personnes identiques!
Alors on dira que le gros problème ici, c'est de se comparer aux autres. Malheureusement il semble que d'arrêter de faire ça soit impossible.
Mais si on ne peut s'empêcher de nous comparer les uns aux autres, sachons mettre notre grain de sel, et de toujours avoir en tête qui nous sommes.
On en revient à cette nécessité bien connue, ce conseil universel et immortel:

"Sois toi-même, parce que personne d'autre ne pourra le faire à ta place."

Et pour ceci j'ajouterais qu'il est impossible de le mettre en pratique si on se laisse intimider par l'opinion des autres.
Alors avançons et construisons notre avenir en esprit libre et unique.

Saturday, October 06, 2007

Octobre et le Brouillard


Octobre! L'un des mois qui a le plus de charme je trouve. D'accord il commence à faire plus froid, mais c'est l'une des choses qui contribue à faire de cette période de l'année une transition qui a du charme. Le soleil se fait paresseux et se lève quelques heures plus tard que d'habitude, le brouillard domine les matinées, les feuilles changeantes commencent à tomber... on ressort les gros pulls qu'on avait oublié être si confortables (parfois il est aussi nécessaire de ressortir les mouchoirs: les virus sont de retour aussi!). On sait que ceci ne va pas durer, bientôt l'hiver s'installera. Mais ne parlons pas de l'hiver, il viendra en son temps. Une autre chose qui revient avec l'automne et ses multiples changements, c'est la reprise des cours pour les élèves et étudiants. Ceci étant mon année de Terminale au lycée, il y a beaucoup à faire. Mais puisque c'est ma dernière année, quelque part je me trouve plus motivée pour tout, et j'apprécie plus les petites choses de la vie. Je me trouve aussi devant cette situation d'inconnu: où irai-je à l'automne prochain? Que ferai-je? Malheureusement le brouillard couvre les réponses... mais nous ne sommes qu'en octobre ;)

Tuesday, August 28, 2007

De retour...

... après une longue pause je reviens. L'été fut tellement plein d'évènements divers que je ne saurais pas par où commencer si je voulais tout raconter, donc en résumé j'ai été deux semaines en Picardie (Abbeville) pour l'ODDS 2007, où j'ai fait partie d'une chorale gospel (nous avons fait 5 concerts), puis je suis partie deux semaines à l'ile de Ré avec ma famille. Finalement j'ai été animatrice dans un camp pendant 6 jours. C'est fou ce que l'été est différent du reste de l'année. Bien sûr il faut savoir apprécier chaque moment de l'année, il est vrai que les vacances ne seraient pas aussi agréables si on ne travaillait pas le reste du temps!
Sinon, il a plu ces derniers jours, le temps s'améliore par contre! Bref, quoi de plus banal et inintéressant que de parler de la pluie et du beau temps? Mais parfois il est plus facile de parler des choses banales lorsque des choses bien plus pesantes nous préoccupent... surtout quand on ne sait pas vraiment identifier ce qui nous préoccupe. Comment est-il possible de se sentir mal alors que tout va bien? Parfois j'ai l'impression que toute ma vie est un grand paradoxe. Il serait bien compliqué que de l'expliquer, et je crois que je ne vais pas essayer de le faire. Alors à quoi sert d'écrire tout ceci? Encore une bonne question, encore un paradoxe...