Sunday, October 14, 2007

pensées

On est dimanche soir et je devrais actuellement être en train de travailler. Mais le fait est que maintenant tout ce que j'ai envie de faire c'est écrire. Pendant la semaine il y a beaucoup de choses qui me traversent l'esprit, qui m'inspirent, me font réfléchir, mais je n'ai pas le temps de les noter. Je serais tentée de dire que rien n'est plus frustrant, mais si c'était la vérité, je ne pourrais plus jamais utiliser cette phrase que dans cette situation, et ça, c'est frustrant!
Bref, maintenant que j'ai finalement le temps pour me poser et repenser à toutes ces idées, tous ces projets, je me concentre... et rien ne me vient. Comme lorsque l'on se lève le matin et le rêve que l'on vient de faire nous glisse entre les mains, et disparait comme s'il n'avait jamais existé. Ou encore, comme lorsque l'on ferme les yeux pour reconstituer le visage de quelqu'un qui nous manque, et d'une manière étrange aucune image ne se forme... Encore maintenant je réfléchis à ces choses, mais je me souviens uniquement du fait qu'elles ont existé. Puis, j'essaie de repenser au contexte, qu'est ce qui s'est passé cette semaine pour provoquer cette réflexion... et soudain quelque chose me revient! En fin de compte il suffit de fouiller un peu... mais peut-être que ça veut aussi dire qu'il suffirait de mieux ranger ses idées...?
Quoi qu'il en soit, j'ai encore du pain sur la planche comme on le dit si bien. J'ai toute une panoplie de choses à dire, à écrire, tellement de choses à partager mais ces idées bouillent dans ma tête tout à la fois et je ne sais jamais par où commencer. Certains liront ceci et n'y verront aucun intérêt, je suppose que ça se comprend... ou alors ils me critiqueront simplement en disant que si je n'ai en fin de compte rien à dire, pourquoi prendre le temps d'écrire?
Ma réponse serait qu'écrire est un besoin vital, en tout cas pour moi. Qui saurait vivre sans jamais s'exprimer d'une manière ou d'une autre?

Par contre, si je voulais satisfaire ces gens qui souhaiteraient connaitre ce qui se passe dans ma tête, je leur exprimerait l'une de mes pensées de cette semaine, les questions que je me pose, les réponses éventuelles...

Juste l'autre jour par exemple, je pensais au fait qu'on peut se sentir brisé par la vie, comme si on avait tout raté, et même si on essaie de repartir sur la bonne voie, ou simplement de changer de voie... quelque part au fond de nous on se sent comme "irrécupérable". Pourquoi se sentirait-on brisé par la vie? La réponse varie pour chacun en fonction de sa situation présente, de son passé, qui influencent tous deux sa situation future. Quand on se trouve dans cette situation, on se compare toujours avec les autres, ont-ils aussi vécu ça? Comment s'en sont-ils sortis? Peut-être parce qu'on sait que les autres nous jugent et se comparent aussi avec nous! On a peut-être peur de ce qu'ils penseront de nous, surtout si eux ont su trouver une solution à leur problème, alors que l'issue semble introuvable pour nous. Mais alors je pense qu'il ne faut pas oublier que chacun est dans une situation unique. Bien-sûr on peut vivre des situations similaires, mais jamais identiques. Pourquoi? Tout simplement parce que l'on ne trouvera jamais deux personnes identiques!
Alors on dira que le gros problème ici, c'est de se comparer aux autres. Malheureusement il semble que d'arrêter de faire ça soit impossible.
Mais si on ne peut s'empêcher de nous comparer les uns aux autres, sachons mettre notre grain de sel, et de toujours avoir en tête qui nous sommes.
On en revient à cette nécessité bien connue, ce conseil universel et immortel:

"Sois toi-même, parce que personne d'autre ne pourra le faire à ta place."

Et pour ceci j'ajouterais qu'il est impossible de le mettre en pratique si on se laisse intimider par l'opinion des autres.
Alors avançons et construisons notre avenir en esprit libre et unique.

2 comments:

Anonymous said...

je pense que la force de se relever après l'échec est une preuve de sa foi .C'est elle qui nous donne l'espoir et la volonter de continuer : la fatalité n'existe pas, ce sont les épreuves de ce grand concept appelé la vie.

Anonymous said...

J'ai pas encore tout lu en entier, mais ta reflexion sur la vie brisée et le sentiment d'être perdu m'a fais penser à moi cette semaine...Jess tu ecris vraiment très bien et tu a raison d'écrire pour toi et de ne pas peser aux autres